L’organisation des Jeux Olympiques soumis à l’approbation des citoyens ?
Rien dans la Charte Olympique n’impose que la population d’une ville candidate à l’organisation de Jeux Olympiques fasse l’objet d’une consultation par un référendum préalable. Pourtant, quand on se pique de défendre les valeurs contenues dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948, comme le Comité International Olympique, il pourrait être intéressant qu’une telle disposition soit adoptée. En effet, cela aurait au moins le mérite de montrer que le Comité International Olympique s’intéresse à la réalité de la démocratie mais aussi, que les populations concernées s’intéressent à l’Idéal olympique. Cela permettrait aussi au CIO de participer à la popularisation d’une forme de démocratie directe dont Jean-Jacques Rousseau a vanté les mérites. Accessoirement, cela aurait le mérite de mettre hors du circuit de la candidature certains pays où la démocratie n’est qu’un concept lointain. Il semblerait qu’une telle éventualité, n’apparait pas comme totalement improbable dans la mesure où le maire de Boston, ville candidate pour les Jeux d’été de 2024 vient de déclarer qu’il ne s’opposerait pas à l’organisation d’un référendum sur la question même s’il n’y était pas personnellement favorable. Cette manière de faire n’est pas nouvelle aux Etats-Unis. En effet, les Jeux Olympiques d’hiver d’Innsbruck en 1976 auraient dû se dérouler à Denver, ville initialement choisie, mais à la suite d’un référendum local, celle-ci se désista. La ville polonaise de Cracovie candidate pour l’organisation des Jeux d’hiver de 2022 a aussi retiré sa candidature à la suite d’un référendum local qui rassembla près de 70% d’opposants. Il n’est pas d’ailleurs pas neutre que San Francisco qui a présenté sa pré-candidature auprès de l’ »United States Olympic Committee » (USOC) en concurrence avec Boston, n’excluait pas le recours au référendum en cas de désignation. Même pour la candidature de Paris en 2024, des voix commencent à s’élever pour que les parisiens soient consultés. Cela apparait d’autant plus normal que les sommes en question sont très élevées et souvent volontairement sous-évaluées. Enfin, l’adoption d’une telle règle par le CIO lui permettrait de se démarquer de certaines fédérations sportives qui attribuent une Coupe de Monde dans des conditions « adabracabrantesques», comme aurait pu dire un ancien président de la République.
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