Le 05 novembre 2013

Résultats de l’enquête sur les premières années de la rupture conventionnelle

Résultats de l’enquête sur les premières années de la rupture conventionnelle
La Direction de l'Animation de la Recherche, des Etudes et des Statistiques dépendant du ministère du travail a rendu publique les résultats de l’enquête réalisée auprès d’un échantillon de 4500 salariés ayant signé une rupture conventionnelle de leur contrat de travail entre avril et juillet 2011. D’après cette enquête le choix de recourir à ce mode de rupture provient plutôt : - dans 48 % des cas d’un commun accord entre le salarié et son employeur, - dans 38 % des cas, du salarié lui-même, - dans 14 % des cas de l’employeur. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec le fait que si la rupture conventionnelle n’avait pas existé : -28 % des salariés déclarent qu’ils seraient restés dans l’entreprise, - 40 % qu’ils auraient démissionné, - 22 % qu’ils auraient fini par être licenciés. Sur les raisons du recours à ce mode de rupture du contrat de travail, les salariés invoquent principalement les insatisfactions liées au salaire (39 %), la mésentente avec la hiérarchie (46 %) ou l’existence d'un projet professionnel ou personnel du salarié (37 %), 31 % évoquent aussi un changement de méthode de management dans l’entreprise, 24 % les difficultés économiques de l'établissement et 24 % des raisons familiales et/ou de santé. Parallèlement, 69 % des salariés indiquent avoir accepté le recours à ce mode de rupture parce qu’ils bénéficiaient de la couverture chômage, 58 % pour éviter le conflit et 37 % pour percevoir une indemnité de départ dont le montant est dans 50 % des cas celui de l’indemnité légale et dans 24 % supérieur à l’indemnité légale. En 2012, les 320 000 ruptures conventionnelles ont représenté 16 % des fins de contrat à durée indéterminée (+11 % par rapport à 2011) et on concernés autant d’hommes que de femmes, plutôt des cadres, plutôt dans le secteur tertiaire (26 % ont concerné des salariés de moins de 30 ans, 17 % des seniors de 50 ans ou plus). Un tiers des salariés ayant signé une rupture conventionnelle avait moins de 2 ans d'ancienneté (12 % moins d'un an) et un autre tiers plus de cinq ans au moment de la rupture. Les craintes de l’administration sur l’explosion du nombres de rupture conventionnelles évoquées dans notre brève du 11 février 2013, ne semblent pas être confirmées par les résultats de cette enquête qui ne démontre aucun abus systématique de recours à ce mode de rupture. Nicolas FANGET
Partager sur
Par Philippe Veber Le 20 mars 2024

Footballeur professionnel - “Proposition de contrat” - Condition suspensive - Homologation - Caducité - Arrêt de travail - Rupture de contrat de travail - Mutation temporaire internationale.  

CA Angers 22 févr. 2024, n° 21-00444   M. X.Y est joueur de la sélection nationale de football du Sénégal, évoluant parallèlement dans le club Angers SCO en 2015/2016 et 2016/2017.   À l’issue de la saison 2016/2017, il a été engagé par Birmighmam City pour deux saisons (2017/2018 et 2018/2019).   Au début de […]

Lire la suite
Par Philippe Veber Le 22 février 2024

Rugby, contrat de travail, homologation, inaptitude et indemnités

Un joueur de rugby a été engagé par contrat de travail par un club, pour trois saisons, sous condition suspensive d’homologation dudit contrat par la LNR. Dans un document signé par les parties, il est indiqué que “suite à un risque médullaire contre indiquant la pratique du rugby, je reconnais avoir pris connaissance que mon […]

Lire la suite
Par Philippe Veber Le 03 février 2024

Motion du Barreau de Lyon sur la confidentialité des consultations des juristes d'entreprise

La motion du Bareau de Lyon :   “L’article 49 de la loi pour l’orientation et la programmation du ministère de la justice voulait introduire une règle de preuve revendiquant un legal privilege permettant aux consultations juridiques rédigées par un juriste d’entreprise, au profit de son employeur, de bénéficier de la confidentialité. Il a été censuré […]

Lire la suite
Par Philippe Veber Le 03 février 2024

Veber Avocats remporte le Trophée d'argent en Droit du sport au Sommet du droit organisé par Décideurs Juridiques

La soirée des Trophées du Droit s’est tenue le 30 janvier 2024 au Pavillon d’Armenonville à Paris.   Cet événement majeur pour célébrer les meilleurs cabinets d’avocats, organisé par Décideurs Juridiques, a rassemblé près de 1 000 décideurs du monde juridique pour une journée riche en échanges et partages d’expériences sur les enjeux actuels et […]

Lire la suite
Par Philippe Veber Le 16 janvier 2024

La clause de rupture unilatérale pure et simple dans un CDD de sportif est nulle

L’article L.222-2-7 du Code du sport prévoit que “les clauses de rupture unilatérale pure et simple du contrat de travail à durée déterminée du sportif et de l’entraîneur professionnels salariés sont nulles et de nul effet“.   Un club de volley-ball embauche une joueuse en contrat à durée déterminée.   Le contrat prévoit un renouvellement […]

Lire la suite
Par Philippe Veber Le 19 décembre 2023

La Soirée des Trophées de la FFSA pour célébrer les acteurs du sport automobile français

Très heureux d’avoir assisté à la Soirée des trophées de la FFSA le 18 décembre 2023.   Un événement annuel majeur organisé par la Fédération Française du Sport Automobile (FFSA) à ne pas manquer, où divers prix et reconnaissances sont décernés pour honorer tous les acteurs du sport automobile français.   Lors de cette cérémonie, […]

Lire la suite
Toutes nos actualités Social