Olivier Ginon exprime son impatience face à l'incertitude autour de la gestion du Stade de France

Olivier Ginon, président du groupe lyonnais GL Events, a récemment exprimé son impatience concernant le processus de renouvellement de la concession du Stade de France. Depuis mars 2023, les discussions sont en cours pour déterminer le futur gestionnaire de cette enceinte emblématique, avec un changement prévu au 4 août 2025, date à laquelle la concession actuelle, détenue par le consortium Vinci-Bouygues depuis 1995, arrivera à son terme.
 
GL Events, spécialisé dans l'événementiel, s'est imposé comme le principal challenger face à l'équipe sortante. Le groupe a notamment réalisé 70 % des structures temporaires lors des Jeux olympiques de Paris 2024, à Paris et à Versailles, renforçant ainsi sa crédibilité pour la gestion du Stade de France.
 
Cependant, à moins de cinq mois de la transition, l'absence de clarté sur le nom du futur opérateur crée une situation d'incertitude. Cette situation est d'autant plus préoccupante que des événements majeurs, tels que les concerts du groupe AC/DC prévus les 9 et 13 août 2025, nécessitent une planification logistique avancée. GL Events a proposé un plan de rénovation du stade estimé à 120 millions d'euros, bien inférieur aux 400 millions d'euros proposés par Vinci-Bouygues.
 
Olivier Ginon a exprimé le souhait que les autorités compétentes prennent rapidement une décision afin de permettre une préparation adéquate des événements à venir et d'assurer une transition efficace dans la gestion du Stade de France "Je ne sais pas qui gagnera [...] L'État doit juger." 
 
Il a également ajouté "Notre objectif est de faire en sorte que toutes sortes de clientèles puissent y venir." 
 
Ces déclarations reflètent l'urgence ressentie par GL Events face à l'incertitude persistante entourant l'attribution de la concession et l'importance de prendre des décisions éclairées pour le bien du sport et de la culture en France.