WEC :  un avenir prometteur pour l’endurance

Alors que les 24 Heures du Mans auront 100 ans en 2023, le World Endurance Championship (WEC) a pris place à Monza. Le fameux « Grand Prix » a fait peau neuve et ce grâce au grand retour de Peugeot avec sa 9X8 « dépourvue » d’aileron qui a donc fait ses débuts sur l’autodrome milanais.
 
Le constructeur automobile de Sochaux qui avait arrêté la compétition mondiale de longue distance en 2012, en laissant Audi et Toyota engagées dans la première édition du WEC, avant le retour de Porsche en 2014.
 
Une grande remise en question a permis de rapprocher le WEC et la compétition américaine IMSA avec la création d’un règlement commun pour les prototypes LMDh (Le Mans Daytona hybride) et la catégorie Hypercar remplaçant les LMP1 en championnat du monde.
 
Pour égaliser leurs chances les deux types de bolides font l’objet d’une Balance of Performance. Avec l’annonce de ces nouveaux règlements et également l’approche des 100 ans des 24 Heures du Mans en 2023, l’endurance s’est vu faire le plein de concurrents.
 
Le grand retour de Ferrari après cinquante ans est également très attendu l’année prochaine dans la Sarthe, en effet, le constructeur italien a choisi la catégorie Hypercar pour son grand retour comme Peugeot, Toyota et Glickenhaus.
 
Contrairement aux autres, Porsche et Cadillac ont choisi dès 2023 de s’engager en LMDh, et seront rejoints en 2024 BMW, Acura, Lamborghini et Alpine en 2024.
 
Dès 2025, l’Automobile Club de l’Ouest (l’ACO) instaurera une catégorie expérimentale qui sera destinée aux voitures propulsées par l’hydrogène.