L'union syndicale Solidaires (Sud) a saisi le juge des référés du tribunal judiciaire de Nanterre aux fins, à titre principal, de fermeture des entrepôts Amazon sous astreinte d'un million d'euros par jour et à défaut, de réduction de son activité aux 10 % de marchandises « essentielles » et de diminuer en corrélation d'autant le nombre de salariés présents sur les sites français.
Par un décision rendue mardi 14 avril, le tribunal a rejeté la fermeture totale des entrepôts français, mais contraint Amazon à ne plus livrer que des produits alimentaires, médicaux ou d’hygiène.
Amazon dispose de 24 heures pour « restreindre l'activité de ses entrepôts aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d'expédition des commandes de produits alimentaires, de produits d'hygiène et de produits médicaux, sous astreinte, d'un million d'euros par jour de retard et par infraction constatée ».
La décision s'applique dans l'attente de « l'évaluation des risques professionnels inhérents à l'épidémie Covid-19 sur l'ensemble de ses entrepôts ainsi qu'à la mise en œuvre des mesures prévues à l'article L 4121-1 du Code du travail » et pendant « une durée maximum d'un mois » qui pourra au besoin, être prolongée.
Amazon aurait déjà interjeté appel.